L’apprentissage indirect

Une des bases de la pédagogie Montessori est l’apprentissage indirect. C’est d’autant plus parlant dans l’ambiance des 3-6 ans.

En utilisant le matériel de transvaser des graines (avec la cuiller) ou celui de nettoyer un miroir (avec le coton-tige), l’enfant acquiert petit à petit la position de la pince à trois doigts indispensable pour la tenue du crayon.

Avec l’activité de nettoyer la table et l’utilisation de la brosse circulaire de gauche à droite, il exerce le mouvement du poignet et la latéralisation dont il aura besoin pour écrire.

Toucher les formes géométriques et utiliser les formes à dessin ont également cet objectif.

Par le biais du matériel de presser une éponge, il fortifie les muscles de ses doigts, ce qui lui permettra d’utiliser son crayon avec la tonicité nécessaire à l’écriture.

Ainsi, l’enfant s’exerce à écrire via des activités qui n’ont, a priori, rien à voir avec l’écriture.

De la même façon, plier du tissu donne à l’enfant un premier aperçu des formes géométriques et de leur équivalence (comme plier du papier).

Les activités sensorielles du cube du binôme, du cube du trinôme ou de la table de Pythagore mettent l’enfant en relation avec des formules mathématiques qu’il abordera bien plus tard, mais qu’il aura déjà intégrées concrètement.

Aller chercher son activité sur une étagère, porter une chaise, dérouler un tapis, se déplacer dans la pièce en évitant de déranger les autres enfants sont autant de manières de travailler sa relation au corps et de perfectionner sa motricité globale.

De manière générale, le matériel de vie pratique prépare à l’écriture et au perfectionnement de la motricité globale et fine ; et le matériel sensoriel au raisonnement mathématique.

Il y aurait bien d’autres exemples, mais voilà en résumé ce qu’est l’apprentissage indirect.

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Podcast : les mystères de l’esprit de l’enfant

https://www.mapetiteplanetemontessori.com/blogs/education/podcast-les-mysteres-de-lesprit-de-lenfant

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Chanson en espagnol que les enfants adorent

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Maria Montessori : l’enfant ne joue pas, il apprend

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Rentrée 2023-2024

L’effectif de l’école pour la rentrée 2023-2024 est en cours de constitution.

Il reste une place pour un enfant né en 2019, une place pour un enfant né en 2018, une place pour un enfant né en 2016 et une place pour un enfant né en 2015.

N’hésitez pas à nous contacter.

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Les ateliers du samedi matin : mai, juin

Les prochaines dates des ateliers du samedi matin (ateliers Montessori pour les 3-6 ans/ateliers jeu de rôle pour les 7/11 ans), de 9h30 à 11h30 :

  • En mai : le 13
  • En juin : les 3, 10, 17, 24.
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L’aide utile et l’aide inutile

La question de l’aide utile et de l’aide inutile est au cœur de la pédagogie Montessori puisqu’elle est au cœur du développement de l’autonomie, de la concentration et de la confiance en soi.

Il s’agit de réfléchir à l’intervention de l’adulte sur les actions de l’enfant.

Observer un enfant dans son processus de réalisation d’une activité, sans intervenir, n’est pas simple.

Nous avons l’habitude de proposer notre aide rapidement sans nous soucier de ce qui se passe dans la tête de celui qui cherche.

Cela nous renvoie à nos propres aptitudes autant qu’à notre volonté d’aider et de nous sentir utile. Cela nous renvoie également à notre désir que l’enfant réussisse et réussisse vite.

Mais si c’est nous qui orientons l’action de l’enfant alors ce n’est pas lui qui est acteur de son apprentissage.

L’enfant, à travers ses actions, construit sa propre réflexion et n’a pas besoin que quelqu’un vienne interférer dans ce processus.

Il tâtonne, il se trompe, il recommence, il se trompe encore mais trouve une solution et finalement parvient à ses fins. Toutes ces actions façonnent sa capacité d’analyse, mais également développent son autonomie vis-à-vis de la difficulté, enrichissent sa capacité à se concentrer et renforcent la confiance qu’il peut avoir en lui.

L’intervention, même ponctuelle, de l’adulte envoie comme message à l’enfant qu’il n’est pas capable d’y arriver tout seul. L’enfant sollicitera alors systématiquement l’adulte afin d’avoir son aval.

C’est l’aide inutile.

Quant à l’aide utile, elle apparaît lorsque l’enfant se trouve face à une impasse.

Cela nécessite donc de la part de l’adulte un temps d’observation. Cela peut engendrer de la frustration chez l’adulte qui voit l’enfant s’y reprendre à de très nombreuses reprises pour une tache qui semble évidente.

Un enfant qui répète quinze fois la même erreur n’est pas nécessairement dans une impasse.

L’énervement de l’enfant, sa propre frustration, peuvent être un bon indicateur du moment où il convient d’intervenir.

L’aide utile c’est alors le petit coup de pouce qui débloque la situation et qui permet à l’enfant de poursuivre sa réflexion.

En général, les enfants qui ne demandent pas d’aide n’en ont pas besoin. Ils ont simplement besoin de temps pour aller au bout de leur réflexion.

Quant à ceux qui sollicitent l’adulte, c’est à l’adulte de donner le minimum afin que l’enfant réalise le maximum.

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Gymnastique et travail (Maria Montessori, « Pédagogie scientifique tome 1 »)

« Il serait intéressant d’établir un parallèle entre les exercices musculaires que l’on fait faire communément aux enfants pendant les heures d’éducation physique et l’exercice musculaire nécessité par les divers « exercices de vie pratique » spontanément choisis et exécutés par nos enfants. On verrait alors qu’il s’agit d’une véritable gymnastique : c’est que les exercices de vie pratique ont tous un but intelligent attrayant, à l’époque de la formation et du perfectionnement de la coordination musculaire. Non seulement cela explique le succès de ces exercices auprès des enfants, mais cela fait sauter aux yeux leur valeur formatrice. On atteint, grâce à eux, une coordination des muscles entre eux, en même temps qu’ils aident l’enfant à créer cette coordination d’après le guide et sous le commandement de l’intelligence. Rouler un tapis, brosser une paire de souliers, laver une petite cuvette ou un plancher, mettre le couvert, ouvrir et fermer des tiroirs, des portes ou des fenêtres, mettre en ordre une chambre, ordonner les sièges, tirer un rideau, transporter un meuble, etc, sont des exercices où tout le corps est en mouvement, et où le mouvement s’exerce et se perfectionne peu à peu. L’enfant apprend aussi à mouvoir bras et mains, à fortifier ses muscles, plus que par la gymnastique ordinaire. Il ne faudrait toutefois pas considérer les exercices de vie pratique comme une simple gymnastique musculaire : ils constituent un « travail ». C’est le travail des muscles qui agissent sans se fatiguer, parce que l’intérêt est ranimé à chaque mouvement par la variété. C’est l’exercice naturel de l’homme qui doit avoir un but à atteindre quand il agit. Les muscles devraient toujours être au service de l’intelligence et rester ainsi à la disposition de la fonction unique de la personne humaine. Si l’homme est à la fois intelligent et musculairement actif, son repos réside dans l’activité intelligente, de même que le repos de tout être se trouve dans l’exercice normal de ses propres fonctions. Il nous faut donc offrir à l’enfant, dans l’ambiance qui l’entoure, des « moyens » pour exercer son activité, en se rappelant que la Maison des Enfants reçoit des enfants d’âges variés qui vivent ensemble comme feraient des frères et sœurs en famille et qu’ils ont besoin d’occupations différentes. »

Je tiens à rappeler que le mouvement est une des périodes sensibles de l’enfant entre 0 et 6 ans. Une période sensible est un laps de temps au cours duquel les enfants vont tenter de combler un besoin vital à leur développement. Il s’agit pour les enfants jusqu’à 3 ans du mouvement global de leur corps, alors qu’à partir de 3 ans, ils vont plutôt développer leur motricité fine. Cela reste un axe général. Certains enfants ont besoin d’un temps plus long que d’autres afin de se sentir à l’aise et de perfectionner leurs gestes.

C’est la raison pour laquelle le matériel de vie pratique est tout autant utilisé par les enfants qui arrivent à 3 ans que par les enfants de 4 ou 5 voire 6 ans.

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Ateliers de sophrologie (adultes)

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Faire un don

Comme chaque année, nous lançons une campagne de dons afin de récolter des fonds pour financer le matériel et les activités de l’année.

Nous remercions chaque geste, qu’il soit petit ou grand, qui nous permettra de continuer à dispenser une éducation variée et sans cesse enrichie à tous les Infatigables Explorateurs de notre école.

 

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